J’aime cette question qui embête souvent celui ou celle à qui on la pose. Car c’est terrible de répondre à cette question devant ceux que l’on aime.
La plupart des penseurs et des religions qui préconisent le sacrifice comme fondement de la morale, partent du principe que si l’on agit dans son intérêt personnel, on nuit forcement à ses semblables. Kant et ses potes, pensent que si on ne lutte pas contre ses propres tendances à l’égoïsme, on va nuire aux autres et négliger leurs besoins.
Est-on obliger de choisir entre aider les autres et soi-même ?
Moi ce que j’aime c’est de donner sans rien attendre en retour et cela me fait un bien fou ! le don, c’est magnifique comme cela entretient mon bonheur. mais imaginons que je n’ai rien à donner… Comment alimenter cette source de bonheur ?
Plus on aide les autres et plus on s’aide soi-même à être heureux… Et plus on est heureux, plus on aide les autres ! C’est un cercle vertueux qui s’auto-alimente ! la gratitude ? C’est chouette et le don alors ?
Quand on est malheureux on n’est moins porté à l’attention aux besoins des autres… Alors que si on cultive son bonheur, c’est un peu comme si on mettait des lunettes de vue pour voir plus loin que le bout de son nez. Méfiez-vous de ceux qui cultive le malheur et le repli sur soi dans leurs discours, car ceux-la même sont ceux qui vous éloignent du bonheur en vous incitant à refuser l’autre. Le repli sur soi, cultive l’absence de don qui cultive le repli sur soi… c’est un cercle vicieux !
Quand on se sent bien dans sa peau on peut aider les autres. Alors que faites-vous pour vous ?
Bien-sûr il y a un piège dans cette démarche qui est de vouloir donner aux autres “POUR” être heureux ! NON !!!! Donner aux autres pour être heureux c’est aller dans le piège de la manipulation… “Après tout ce que j’ai fait pour toi…bla bla…”
Avant de faire un choix sur une action, il faut d’abord s’interroger sur ce qui va me rendre heureux indépendamment de la contribution aux autres car si mon but c’est de donner aux autres pour les priver de la recherche du bonheur indépendamment de moi alors je lui nuis car je me rends indispensable à son bonheur et cela devient une dépendance… (et ce sera le sujet d’un autre article sur le bonheur)
Maintenant si il vous reste un doute sur la réponse à la question tire de cet article. demandez-vous “Que pourrais-je faire pour ceux que j’aime si je viens à mourir ?” Vous avez toujours un doute ? Alors c’est qui ?
Et en cadeau ce lien vers cette magnifique chanson de Florent Pagny :