Comme le savent certains de mes clients, dans ma salle d’attente, il y a les anciens numéros de Science et Vie, Cerveaux et Psycho et Sciences Sociales… Certains me disent, c’est intéressant, mais on n’a pas le temps de les lire ! Eh, oui j’essaie d’être à l’heure et je ne m’en sors pas trop mal, dans le respect des horaires et le temps d’attente est assez court sauf cas exceptionnel. Mais ce n’est pas le sujet de ce post, quoique ce n’est pas désagréable finalement de se faire un peu de félicitations de temps en temps. Bravo Pierre tu respectes les horaires de RENDEZ-VOUS ! LOL
Pourquoi commencer cet article sous cette forme ? Parce que je veux vous parler aujourd’hui d’un article lu, dans Sciences et Vie de ce mois-ci. C’est un article sur l’effet placebo (et nocebo), vous savez l’effet que fait un traitement ne contenant rien, mais puisque le patient y croit, ça marche !
Et ça marche bien d’ailleurs ! L’effet placebo fonctionne parfaitement quand il fonctionne, c’est-à-dire que tous les composants sont là pour qu’il s’active, car il y a des composants essentiels pour que ça marche, et bien sûr cela ne marche pas sur tout ! Dommage hein ?
On a pu prouver que même chez les rats, on peut activer des mécanismes incontrôlables et inconscients qui provoquent une évolution de la pression sanguine ou des taux hormonaux…
Grâce à l’imagerie cérébrale, on a même pu prouver qu’il des similitudes troubles dans trois approches : L’effet placebo, l’hypnose et la méditation.
De fait, elles activent les mêmes zones cérébrales, comme le cortex préfrontal spécialisé dans le contrôle de soi, l’amygdale qui est dédiée à la gestion des émotions, ou le cortex cingulaire, impliqué dans la perception de la douleur par exemple.
La différence est que pour la méditation, la suggestion est d’origine intérieure alors que pour l’effet placebo et pour l’hypnose elle est d’origine extérieure.
On ne sait pas a priori, qui sera réceptif pour l’effet placebo et l’hypnose,
car les processus mis en oeuvre sont inconscients,
alors que pour la méditation, il suffit de s’entraîner, pour y arriver…
Bon OK, l’entraînement peut-être long et fastidieux, mais nous gardons le contrôle du processus en oeuvre, c’est pourquoi je préfère toujours proposer la méditation à une personne pour ancrer un mode de fonctionnement dans la durée. Je n’utilise l’hypnose que pour aider à soulager la douleur initiale… mais c’est une autre histoire… (à suivre)
Vous voulez vous entrainer ? Venez aux ateliers de méditation du vendredi de 19:30 à 21:00…