Appreciative Inquiry Phase 3

Un travail collectif dans la bonne humeur : L’appreciative Inquiry

Il y a encore peu lorsque j’abordais les émotions, je commençais bien-sûr par l’origine du mot. C’est une origine latine “emovere” qui veut dire grosso-modo mettre en mouvement. C’est OK, mais cela ne suffit pas bien-sûr. Alors je développais, suivant les écoles on arrive à un consensus sur 6 émotions (Voir Paul Ekman (1972)) qui sont la peur, la colère, la tristesse, le dégoût, le surprise et la joie. Et cela donnait UNE SEULE EMOTION POSITIVE ! Il est évident que la plupart des gens se concentrent sur … les autres émotions. 😉

Et les émotions positives là-dedans, et bien ce serait un simple composé des autres, avec de la joie et du reste… Depuis de très nombreuses émotions ont retenus l’attention des chercheurs. Une liste de dix émotions positives parmi les plus étudiées nos montre les limites que nous sommes en train de franchir aujourd’hui dans la marche vers la connaissance de nos émotions. Elles sont : La joie, la gratitude, la sérénité, l’intérêt, l’espoir, la fierté, l’inspiration, l’admiration et l’amour !

Enfin nous allons pouvoir nous focaliser sur ce qui amène à l’épanouissement (Travaux de Seligman, 2000). On ne nie pas l’utilité des émotions négatives, ni leurs existences, mais on s’intéresse en priorité aux émotions agréables ou positives. Et cela se retrouve dans la philosophie de la psychologie positive organisationnelle. Vous imaginez bien que cela se rapproche de notre travail à nous les business coachs, qui nous focalisons, sur l’implémentation stratégique en entreprise et donc dans les organisations.

Un principe de base du coaching est “Là où tu focalises ta conscience, tu focalises ton énergie”

Les émotions positives élargissent notre attention.

Travail horizontal

Travail horizontal ? Créativité assurée !

Quand nous ressentons des émotions positives notre attention peut se tourner vers ce qui nous entoure plus facilement car nous ne restons pas focalisé sur notre “nombril”. Cela facilite l’inclusion (Travaux de Isen et Daubman -1984) , la créativité (Isen, Daubman et Youg – 1997), et la réceptivité aux nouvelles informations (Estrada, Isen, et Young – 1997)

Une plus grande attention aux autres et moins de discrimination (ce serait un vrai changement pour nous les Français non ?). Et elles augmentent la confiance entre les gens et les liens interpersonnels.

Les émotions positives aident à construire des ressources.

Nous utilisions cela en PNL et dans bien d’autres outils de manière pragmatique, mais les avancées de la psychologie positive, nous permettent d’aller plus loin encore. les émotions positives permettent de construire des ressources d’après les travaux de Fredickson – 2003 :

  • Ressources sociales
  • Ressources physiques
    • Coordination
    • Renforcement et préservation de la santé
    • Niveau d’énergie plus haut
  • Ressources psychologiques
    • Résilience et optimisme
    • Identité positive
    • Sens des priorités
  • Ressources intellectuelles
    • Compétence à résoudre des problèmes
    • Créativité

Et dans les organisations, l’humeur positive ça donne quoi ?

  • La créativité et la pro-activité (Amabile, Barsade, Mueller et Staw – 2005)
  • Motivation et performance (Erest et Isen – 2002)
  • Processus relationnel amélioré, réduction des conflits
  • Comportement citoyens
  • Négociations plus productives
  • La confiance et l’échange
  • Requêtes plus satisfaites
  • Recherche d’emploi plus faciles
  • Changement organisationnels plus faciles

RigolusDans la transformation organisationnelle, les émotions positives ont un réel impact.

Par un phénomène de contagion émotionnelle (vous vous souvenez des Rigolus et des Tristus ? Une bande dessinée de PIF) les émotions positives, d’une personne, sont vécues par les autres. Et cela créé une chaîne d’évènements positifs qui génèrent fierté et motivation et cela construit une spirale d’entraide. La gratitude favorise les actions altruistes et cela pousse chacun à vouloir se sentir meilleur. (Chacun voyant cela à travers ses propres filtres bien-sûr) et cela amène à un plus grand épanouissement personnel et collectif.

Alors en pratique on fait comment ? On appelle un business coach, bien-sûr, pourquoi pas moi ? 😉 Et on continue de lire ce blog 😉

A bientôt