Comme souvent le samedi matin, je m’arrête pour écouter une émission de France Inter que je trouve des plus intéressantes : “Sur les épaules de Darwin” par jean-Claude Ameisen.
Je vais ici vous mettre un petit extrait de l’émission du 28/01/2012 qui présente une étude faite sur les “Song Sparrow” (Voir Photo) et je vous conseille bien entendu de vous abonner au Podcast de l’émission sur le site de France Inter ou en passant par ITunes.
Si vous avez pris le temps d’écouter cette extrait vous avez pu constater que cette étude est relativement claire quant au conséquences de l’entretien de la peur sur une population d’oiseaux donnée. Ce serait intéressant de vérfifier cette étude sur les humains, non ?
Quel est le prix à payer pour la peur que certains entretiennent à loisir pour “diriger” et “manipuler” les populations humaines ? Quelles est la volonté de ces “effrayeurs permanents” et quelle est la conséquence de cela sur nos enfants ?
Entretenir la peur de l’avenir en laissant croire que nous ne pouvons pas agir sur l’avenir. N’est-ce pas entretenir un “cheptel” d’humain dans l’asservissement à la peur, pour pouvoir mieux les contrôler ?
Bien entendu ce ne sont que des questions en l’air mais si vous voulez-bien posons nous d’autres questions en corollaire pour vérifier si c’est possible le bien fondé de ma question initiale.
- Quand chez les religieux, on entretient la peur de l’enfer auprès des populations qui pourraient ne pas croire ? A qui est-ce que cela profite ?
- Quand chez les athées, on entretient la peur de la religion de l’autre parce que les pratiques seraient incompatible avec sa vie personnelle. (Ce qui est vraie chez certains religieux aussi d’ailleurs ! LOL) A qui est-ce que cela profite ?
- Quand on laisse croire que la crise est une fatalité et que nous ne pouvons rien y faire, à qui, profite cela ?
- Quand on indique que les maladies comme le sida progresse en Afrique et que l’on ne peut rien y faire, à qui profite cela ?
- Quand on indique que le climat se réchauffe et que nous allons vers une catastrophe et que l’on ne peut rien y faire, à qui profite cela ?
- Quand on indique que la science nous envoie vers la destruction de l’homme… A qui profite cela ?
- Quand on indique que le coaching est la porte ouverte aux sectes de tout poils sans préciser plus avant les risques, en indiquant que cela est normal puisqu’il s’agit de développement personnel et que ça a toujours été comme cela… A qui profite cela ?
Je peux citer d’autres peurs entrenues : la peur de la liberté, la peur des agressions, la peur de la différence, la peur de la crise, la peur du changement (on sait ce qu’on a mais…), etc…
Cette liste n’est limitative 🙁
Je poserai toujours la même question d’abord : “A qui profite le fait d’entretenir cette peur ?” Les dangers existent, et la peur n’évite pas le danger. Connaître les dangers ne signifie pas entretenir la peur.
Quand nous regardons nos peurs en face, nous pouvons faire preuve de courage.
Je rappellerai la phrase de Marc Aurèle à ce sujet : “Donnez moi la force de supporter ce qui ne dépend pas de moi, le courage de changer ce qui dépend de moi et la sagesse de faire la différence entre les deux” et je terminerai encore par une question :
“Que voulez-vous vraiment ? Etre guidé par vos peurs ou choisir la voie de l’amour ? ce n’est qu’une question de volonté initale et ensuite…. De courage ! Le doute n’est pas la peur. Douter oui … Mais avancer !
Le prix à payer pour la peur n’apparaît pas toujours immédiatement, alors que le prix du courage apparaît tout de suite…. C’est là que le bât blesse. 😉
Alors le premier pas vers le courage, ce sera quoi pour vous ?
c’est une peu angoissant – si j’ose dire!
Parce que on comprend d’abord qu’il est souhaitable de faire la part des choses cf Marc Aurèle.
Donc message: triez et ne vous laissez pas envahir par la peur sans raison. OK.
Mais on comprend aussi que la peur des parents dans le passé a des conséquences inéluctables et pour beaucoup irréversibles sur les enfants. Et la, ça devient dur d’être optimiste – pour peu que les enfants soient déjà jeunes adultes. Que faire pour “corriger” / “compenser” le passé?
Merci de votre intervention qui me permet d’éclaircir un peu ma pensée…
Bien oui c’est exactement ce que l’on pourrait penser si nous gardions notre illusion de toute puissance.
Car pouvons-nous réparer toutes les erreurs et revenir comme si nous avions rien fait ?
Non ! Bien sûr, qu’il n’est pas possible de réparer nos enfants.
Dommage hein ?
Je vais prendre un exemple de l’irréparrable de la vie.
J’ai eu un cancer du colon… Les médecins m’ont opérer et enlevé le colon, et j’ai un rectum artificiel… Puis-je réparer cela ?
Non je reste vivant avec ma diarrhée depuis 1996…
Alors dois-je souffrir pour cela ?
NON ! Ma vie est juste différente et je peux vous dire que je ne souffre pas plus que cela… je ne peux plus faire pareil qu’avant c’est tout.
Pour nos enfants c’est pareil… leur vie est jsute différente de la notre. Ils ont survecu et c’est l’essentiel pour eux. maintenant ils peuvent continuer de vivre avec leurs angoisses ou changer quelque chose dans leur vie….
Eux aussi peuvent faire preuve de courage, non ?
Etre optimiste c’est simplement un choix. C’est penser que l’on a des possibilités de vivre un avenir heureux, pas de vivre l’avenir comme si le passé n’avait pas changé.
Que faire maintenant pour vivre heureux notre avenir ?
Regarder nos peurs en face est le premier pas … Pourquoi pas ?
Les peurs sont des créations du mental. Elles peuvent toutes être anéanties par la certitude que nous avons déjà en nous la solution créative pour les dépasser et c’est vraiment le cas ! si on se focalise sur ce dont on a peur, on lui donne de l’énergie et cela se manifeste. Si on regarde la peur et on constate qu’elle n’a aucune réalité et que nous avons le pouvoir de le voir et de voir au-delà, elle disparait comme un nuage sous le soleil de notre conscience. Avoir confiance que nous pouvons l’anéantir par la prise de conscience. Les peurs naissent de l’ignorance et se dissipe à la lumière de la connaissance de nos richesses et ressources créatives intérieures.