Je suis coach professionnel comme certains parmi vous le savent, et j’accompagne des chefs d’entreprise. Il y a quelques année j’ai co-écrit un livre sur le coaching parental et souvent les parents viennent me contacter pour que je coache leurs magnifique bambin !
Moi : Pour quoi faire ?
Le papa (ou la maman) : “Ben mon brave monsieur, nous aimons notre enfant et nous devons le préparer à la compétition acharnée qu’il va rencontrer dans la vie, plus tard ! Il faut qu’il soit le meilleur …à l’école, en sport… enfin partout !….”
(Fin de citation)
Et qu’est-ce l’on observe chez les enfants ? … Une hausse de l’anxiété que les parents leur transmette… Combien de fois ai-je rencontré ces parents ? Au moins une fois par mois par des demandes internet ou téléphone…
Et qu’est-ce que cela donne au bout du compte ? On laisse croire à nos enfants que tous les coups sont permis ! Il n’y a pas de limites pourvu que tu sois sur le podium… On leur fait confondre leurs besoins et les moyens. Ils ont besoin de bonheur, oui mais et s’imaginent que le bonheur c’est d’être sur le podium… Que le bonheur est au pris de la victoire et de l’excellence !
En effet même l’esprit olympique a disparu… Ce que l’on voit ce sont des nations qui s’affronte dans des guerres de médailles, et des athlètes qui ne concourent que pour la médaille qui restera dans les annales….
Mais l’excellence n’est pas donnée à tous, et combien de personnes se lancent dans une compétition qu’il perdront finalement… Peut-être au pied du podium… simplement par que l’excellence n’est pas pour eux dans ce domaine… Est-ce grave ?
Est-ce que, parce qu’il ne sont pas excellent en mathématiques, ils sont des vauriens pour autant ? NON !!!!
Et pourtant ce mythe de l’excellence fini par leur pourrir la vie au point qu’il font un “burn-out” ou une dépression nerveuse… Cela peut aller jusqu’au suicide et pourtant ils sont (ou étaient) magnifiques !
J’ai perdu un de mes cousins proches dans ces conditions… La course à l’excellence permanente à eu raison de lui… Et pourtant moi je l’aimais…Il avait des enfants… Et il s’est pendu… C’était il y a quelques années… Repose en paix, je t’aime toujours et tu es toujours vivant dans mon cœur avec toutes les qualités que tu avais et que tu ne voyais pas. Car tu étais simplement aveuglé par le mythe de l’excellence que les autres t’ont fait miroité et que tu à pris à ton compte.
Une introjection est la capacité d’intégrer dans notre moi des images ou des objets ou autre chose qui vient de l’extérieur (voir la notion de surmoi…)…
Alors si vous aussi vous êtes aveuglé par le mythe de l’excellence, comment le savoir ? C’est assez simple… Si vous pensez qu’il est évident que pour être heureux vous devez être excellent… 😉 Facile de se faire piéger, hein ? C’est la confusion entre le besoin et le moyen.
Allez je vous donne une explication : Certains écrivent “Imparfaits, libres et heureux”… (Voir Christophe André) CQFD… Donc on peut être heureux sans être parfait.. sans être premier… sans compétition… Et il y a bien confusion entre le besoin et le moyen !!! LOL
Donc si vous aussi vous voulez charger vos enfants de tout le poids de votre aveuglement… Essayez d’abord cela :
Apprenez à valoriser vos succès, aussi petits soit-ils, ou gros, cela n’a pas d’importance. L’important c’est qu’il valent gros, pour vous car ce sont les vôtres !Et personne n’a le droit de vous les enlever, ni le mérite qui y est associé. C’est terrible de voir comment cette méthode peut changer votre vie !
C’est pour cela que j’ai adopté la méthode de “l’appreciative inquiry” dans chacun de mes coaching individuel ou collectif. C’est pour cela que j’ai mis en place cette méthode dans ma vie. C’est pour cela que je refuse les comparaisons inutiles entre les mérites respectifs de mes relations professionnelles…
Cette méthode commence par “Racontez-moi une histoire que vous avez vécu et que vous considérez comme une réussite… etc…”
Essayez la c’est l’adopter… Et la meilleure façon de l’apprendre c’est de la pratiquer, car les exemples vivants sont d’un autre pouvoir comme dirait le comte à don Diègue… dans le Cid de Corneille…. Il continue par : “Un prince dans un livre apprend mal son devoir.” Et pour finir cette question : “Apprend-on la vie à l’école ?”
Un jour on peut essayer ensemble si vous voulez ?
Rétroliens/Pings