J’ai lu un article sur un périodique trimestriel qui parle du malaise au travail. Références de l’article : http://www.scienceshumaines.com/malaise-au-travail_fr_318.htm
Le blues du dimanche y est pris pour je cite : “Le blues du dimanche soir n’est qu’un symptôme d’un malaise plus profond” et de là… Rapidement… L’auteur de l’article saute allègrement de nénuphar en nénuphar pour traverser la mare de mon passé, tel un éléphant gracieux à la recherche de la portance maximum, et en arrive, très rapidement par une ellipse à “Malaise au travail… etc…”
Cet article est extrêmement intéressant et très bien documenté, et je vous recommande de le lire si vous en avez l’occasion.
Mon billet concerne lui uniquement le blues du dimanche soir.
Je ne nie en aucun cas que la situation du malaise au travail ne soit pas une des causes de ce malaise pour certaines personnes.. Et même que le malaise au travail est un véritable fléau. Par contre quelle que soit la raison d’un malaise, il est indispensable de se poser la question du comment en sortir, si ce malaise est gênant, non ? Mais, un malaise non gênant ça existe ça ?
Alors voilà ma réflexion, sur le comment en sortir.
J’ai été atteint en son temps de ce blues… et ça remonte à loin !
Hou là là ! A très loin, puisque je me vois encore le dimanche soir lorsque j’étais en CE2 et que je ne voulais/pouvais pas m’endormir ce soir là.
L’angoisse commençait à monter vers 18H, quand il fallait rentrer à la maison pour prendre sa douche et se préparer pour le repas.
J’entendais la télévision dans la salle de séjour qui ronronnait ses émissions laxatives…
Et je sentais monter la tension… la soupe du soir, la re-lecture des leçons du lendemain… Et dans ma chambre, à la lumière de ma lampe de chevet l’angoisse !
Et je ne parlais pas encore de travail ! Quoi que l’école en soit un non ? Mais malaise lié au travail et à notre période post-68 où les cadres sont pressurés entre performance et relations humaines… etc… etc…
NON !
Je n’étais pas concerné !
Et aujourd’hui non plus ! Je ne suis pas concerné et je n’ai plus le blues du dimanche soir…
Qu’est-ce qui s’est passé ?
J’ai été concerné par ce blues pendant 30 ans, de l’age de 8 ans, (Peut-être avant) à l’age de 48 ans !
Et depuis 7 ans, rien !
C’est finit ! Plus d’angoisse, plus de blues… et PLUS DE TÉLÉ !
Je n’ai plus de télévision depuis 2006 et je n’ai plus le blues du dimanche soir… Alors est-ce lié ? Je ne crois pas vraiment quoique … Vous connaissez les madeleines de Proust ?
La notion d’ancrage en PNL (Programmation Neuro-Linguistique) ?
Vous ne connaissez pas ?
En PNL il existe quelques pré-requis et parmi ceux-ci, l’hypothèse selon laquelle : Nos actions sont en liaison avec nos pensées ainsi que nos émotions et allègrement chaque chose agit sur les autres ! Quelle pagaille dans notre cerveau… Le gauche qui emmêle le droit (Il n’a pas le droit !) Enfin Bref ….
Nous associons un comportement ou un stimulus externe, comme une odeur, un contact ou un son, avec une émotion… Et c’est réversible !
La première petite amie portait Fidji de Guy Laroche, ainsi lorsque je sens ce parfum, dans ma tête, j’ai 17 ans… Et je reste avec un vague sentiment de joie… Essayez, venez me voir avec ce parfum vous pourrez le constater ! (Mais non mes cheveux ne repoussent pas.)
Bon… C’est l’exemple de Proust qui sentait l’odeur des madeleines et pensait à sa grand mère !
J’ai une bonne nouvelle chaque ancrage peut-être désancré !
Il existe des techniques pour le faire… Moi, je me suis désancré en virant la télé de ma vie !
Vous comment allez-vous faire ?
Avez-vous essayé la PNL ? Mais peut-être que finalement ce blues du dimanche soir vous plait ? Peut-être ne voulez-vous pas le perdre ? Et que comme Simone Signoret vous chérissez la nostalgie.
Je respecte ce choix. Portez-vous bien !
Et souvenez-vous de ce que disait Viktor Frankel : “Entre le stimulus et la réponse que nous donnons, nous avons la liberté de choix”
Rétroliens/Pings