Avez-vous remarqué que ce n’est pas forcement le besoin qui dirige la demande ? Ce n’est pas parce que quelqu’un a besoin de quelque chose qu’il va vous demander cette chose là ! Je vais prendre deux exemples pour illustrer mon billet.
La télévision :
Il existe dans le social une procédure qui permet d’obtenir un prêt (ou un don) pour pouvoir s’installer en cas de crise avérée… Sans entrer dans le détail… Il y a une constante pratiquement permanente dans les choses déterminées comme indispensables par les personnes concernées : La télévision. Bien avant le lit quelquefois !!!!
Le coaching :
Depuis depuis que j’échange avec des coachs, nous avons pu détecter que le coaching serait vraiment un besoin chez les personnes en difficulté de vie et d’intégration. Par exemple :
- Les demandeurs d’emploi
- Les jeunes face à la violence
- Les femmes en difficulté
- et bien d’autres….
Aussi nous avons recherché comment aider ces gens. Nous avons rencontré la difficulté du financement de cette aide tout d’abord mais certains d’entre-nous on été plus loin !
Personnellement, j’ai décidé de faire du coaching solidaire comme le préconise l’AEC (Association Européenne de Coaching). C’est à dire un coaching gratuit dans le cadre de missions locales (pour les jeunes), ou d’association de personnes handicapées… Ou autre “parrainage”…
Et là dans la plupart des cas : 80% ce fut un “semi-échec” voire un échec complet… Alors que les coaching avec mes clients sont des résultats à 90% (voire plus) sont des réussites…
Quelle différence entre ces expériences ?
Dans le cas du coaching solidaire le besoin est déterminé par “les autres”, c’est à dire la société, les personnels accompagnant, les éducateurs, les assistantes sociales… mais la demande n’est pas exprimée par le bénéficiaire alors que dans les autres cas, que le coaching soit payant ou non la demande est exprimée par le bénéficiaire.
Nous retrouvons ici un des postulat de base cher à la PNL :
La carte n’est pas le territoire !
Ce n’est pas parce j’ai déterminé un besoin chez une personne que celle-ci va exprimer une demande mais la demande sera peut-être différente : c’est le cas de la télévision par exemple.
Ce n’est pas parce que j’ai détecter un besoin chez quelqu’un qu’il va vouloir sortir de sa situation et d’ailleurs si j’insiste je vais entrer dans le triangle de Karpman (Sauveteur-Victime-Persécuteur) qui est un jeu psychologique (de manipulation) qui est perdant-perdant ! Voilà pourquoi j’ai abandonné à ce jour le coaching solidaire !
A la place je propose la promotion du coaching social :
Bienvenue au coaching social !
Qu’est-ce que le coaching social ?
C’est un coaching compris par toutes les parties (Coach,Demandeur,Payeur) et pratiqué dans le milieu social par des coachs formés et professionnels, auprès de personnes qui sont des demandeurs sélectionnés parmi les bénéficiaires.
Dans ce modèle :
- Le coach est payé pour sont métier
- Le demandeur ne paye pas, sauf par son engagement
- Il existe un payeur qui va bénéficier des bienfaits de ce coaching et qui accepte de financer car c’est un contrat gagnant pour lui….