Ce matin je reprends le clavier, après ce long week-end de Pâques et ce lundi où j’ai pu assister à un concert de l’ensemble Les violons de France à la Madeleine (voir l’extrait sur Youtube)

 

Une bien belle musique qui correspond à l’humeur du moment. Aujourd’hui je suis en plein deuil. Or cette musique me renvois à l’époque où naissait Létitia, Jérémy, Ange et Valentin qui sont tous nés sur cette belle Musique de Vivaldi. (La 4 saisons). Un deuil souvent en appelle un autre. Et j’en ai vécu des deuils. Vous aussi ? Tant mieux ! Chaque deuils nous permet de passer à l’étape suivante même si le deuil est lourd ! Et même surtout si il est lourd. Après un deuil vécu et traversé, si vous sortez de ce deuil “par le haut” et que vous surviviez, alors vous sortez du deuil plus grand, plus fort, et avec une plus grande capacité au bonheur. (Voir les travaux de Martin Seligman)

J’écoutais ce matin une chanson d’Aznavour, “Il faut savoir” où, il dit : ” Il faut savoir cacher sa peine, sous le masque de tous les jours”. Et je constate comme c’est difficile de savoir faire cela. Et la question, en corollaire, c’est “pourquoi faire ?”

Oui pourquoi cacher sa peine ? Je n’ai pas le droit d’être triste alors que je vis un deuil ? Nous vivons dans un monde où “IL FAUT MONTRER UNE JOIE DE FACADE”. Il suffit de regarder toutes ces pages “Facebook” où tout le monde nous explique qu’il est le plus heureux …. Et ceux qui par malheur ne le sont pas… Leurs amis réagissent instantanément en leur disant “Mais il faut garder la tête haute” !

C’est bizarre ça … D’un coté sur France Inter ce matin dans “le Grand Bazar” on nous expliquait que les Français sont le peuple le plus pessimiste du monde et d’un autre coté … Il faut savoir …..

Ben moi quand je suis triste, je le dis… Et vous savez pourquoi ? Quand j’étais gamin j’ai lu une phrase qui a changé ma vie :

“Partage ta peine, elle diminue ! Partage ta joie, elle augmente !”

Alors, voilà je suis triste car je clôture une belle aventure, qui a durée 6 ans avec mes amis de Casablanca. Bien-sûr je continue avec mes amis de Tanger et mes relations avec mes amis marocains ne sont pas closes. Seule la formation de coach de Casablanca s’arrête et c’est pour cela que je suis triste.  Demain, sera un autre jour ! La formation de coach continue à Paris et c’est magnifique car je vais pouvoir maintenant travailler pleinement avec le groupe “Business coaching de No Limit Coaching” et cela me remplit d’espoir, sans effacer ma peine. Je n’oublie pas le passé, je tourne simplement la page.