6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cC’est une vraie question que je me suis posée ce matin, en regardant mon écran. Je me suis connecté à Facebook et là, je vois un lien vers un article proposé par un de mes amis. (Petite digression : Sur Facebook chaque personne que avec qui j’établis un lien est une personne que je connais, et avec qui j’échange réellement. Ce n’est pas simplement une “liste sans valeur pour moi”. C’est peut-être pour cela que la liste n’atteint pas les 150 membres…). C’est un article sur le bonheur des Danois : “Pourquoi les danois sont-ils les plus heureux du monde ?” et le premier commentaire sur ce post était “Connerie habituelle plein de poncifs, sur le concept de “heureux” !!! Oui comme les couleurs se discutent depuis la nuit des temps, puisque très personnel !!”

Et voilà tout est dit en une phrase : Si des gens sont heureux c’est une connerie ! Pas besoin de savoir ce que les danois entendent par “Bonheur”… le bonheur c’est “personnel” ! Ben voilà … Pourquoi étudier le bonheur finalement ? Cette personne par son commentaire balaye d’un revers de la main  toutes les études faites sur le sujet. Les universitaires qui planchent depuis des années sur le sujet sont tous des C…

Pourtant quand on lit l’article on comprend bien que c’est la présentation d’un livre où une Danoise explique selon ses propres critères comment se fait-il que les danois soient les plus heureux du monde. Tout le mon de sait que ce livre est “partial” et orienté pour expliquer les raisons d’un bonheur constaté. Ah oui ce bonheur il est quand même constaté par un enquête “mondiale” alors ? Où est le problème ?

La grande différence entre un optimiste et un pessimiste vous la connaissez ?

  • Un pessimiste, qui rencontre une difficulté pense qu’elle va se reproduire et que c’est structurel. Par contre le bonheur c’est le hasard est c’est conjoncturel
  • Un optimiste, qui rencontre une difficulté pense qu’elle ne va pas de reproduire que c’est conjoncturel. Par le bonheur est structurel et reproductible.

Comment voulez-vous que le dialogue puisse s’établir entre eux ?

Les pessimistes justifient leur état en se disant “pragmatiques” et traitent les optimistes de rêveurs dangereux ! Ont-ils tort ? Pas tout le temps, car certains optimistes invétérés ne sont pas réalistes du tout. Et il y a la fameuse confusion entre “pensée positive” et “psychologie positive”

D’ailleurs certains journalistes chroniqueurs (euses) de France Inter vont même jusqu’à railler la psychologie positive la réduisant à la méthode Coué (qui soit dit en passant n’est pas complètement nulle en soit !)

Et si comme hypothèse on ne cherchait pas à donner la définition du bonheur mais simplement dire que “le bonheur c’est quand je me sens heureux”. Et chacun pourrait simplement par une introspection régulière se poser la question suivante “En faisant ce que je fais maintenant, là, immédiatement, à combien suis-je heureux sur une échelle de 1 à 10 ?”… Et prendre note de cela… On dessinerait alors progressivement, sa propre définition du bonheur… Puis il suffirait de changer les contours de ce que l’on veut augmenter, pour augmenter sa perception globale du bonheur. C’est simple comme… Une véritable introspection quotidienne… Et finalement, peut-être que la vraie question est : “Et si j’étais réellement moi-même, qu’est-ce que je ferais ?“.

Personnellement j’ai pris à mon compte la question suivante : “Et que ferait l’amour à ma place ?