rebondirVous avez envie d’optimisme ? Pourquoi faire ?

Les études sur la psychologie positive nous indiquent clairement des tendances qui justifient ce choix :

  • Les optimistes augmentent leur chance de réussite professionnelle
  • Les optimistes favorisent à tous les niveaux un comportement mieux adapté des défenses immunitaires
  • Les optimistes rebondissent mieux face aux difficultés de la vie

Il y a un danger à l’optimisme forcené et jusqu’au-boutiste c’est le manque de capacité de progresser par manque de réalisme ! Donc l’apprentissage de l’optimisme doit aller de paire avec l’apprentissage de l’optimimalisme. 

Un exemple : Comment utiliser l’optimisme pour apprendre à rebondir ?
( Tiré du livre de Martin Seligman La force de l’optimisme )

Le pessimiste a appris l’impuissance. Il se dit “C’est normal, cela ne changera jamais, quoi que je fasse” et il baisse les bras face à l’adversité. L’optimiste, au lieu de baisser les bras, se relève et repart à l’attaque. C’est cette capacité de rebond qui lui permet de réaliser tout son potentiel.

Il s’agit de briser le cercle vicieux qui déclenche une réaction d’abdication du pessimiste face à l’adversité. En remettant à plat le lien entre adversité, interprétation et conséquences. Les explications pessimistes nourrissent le découragement alors que l’optimisme pousse à l’action positive. Donc il suffit de modifier ses interprétations habituelles de l’adversité pour pouvoir réagir de façon nouvelle.

Dès que l’on a pris conscience du caractère pessimiste de ses interprétations, on dispose alors de
deux possibilités d’action :

  • en détourner son attention = la distraction
  • les remettre en cause = la réfutation.

La seconde option a un effet plus durable, donc c’est sur elle qu’on va mettre l’accent.

En matière de réfutation, il existe 4 grandes techniques :

  1. Quels sont les faits ?
    L’optimisme se nourrit de faits, non pas d’une vision positive béate et injustifiée mais de faits concrets qui lui permettent de résister à “des à priori” qui vont entrainer des réactions négatives.
  2. Quelles sont les explications de rechange ?
    Rares sont les événements qui n’ont qu’une seule cause. Or le pessimiste a le don de privilégier la plus défavorable des causes. Et il le fait non pas par réalisme mais par habitude pessimiste.
  3. Quelles sont les réfutations possibles (et atténuation des conséquences) ?
    Et quand bien même l’interprétation pessimiste est fondée, est-il nécessaire de dramatiser ? Est-ce que cela est vraiment si grave ?
  4. Enfin quelle est l’utilité de mon interprétation négative ?
    Certaines personnes souffrent à chaque preuve de l’injustice de la vie. Elles n’ont certes pas tort à proprement parler mais à quoi cela sert-il de revenir sans cesse sur ces injustices ? La croyance en un monde juste est peut-être en soi une source de plus de souffrances qu’elle n’en vaut la peine.
    Variante qui renvoie à la “distraction” : au lieu de s’interroger sur la justesse de son interprétation, on peut tout simplement se demander si cela a une quelconque utilité d’y réfléchir maintenant.

En résumé, sentiments et actions découlent non pas directement d’une situation d’adversité en tant que telle, mais plutôt de l’interprétation que nous en faisons.

“L’important n’est pas ce que tu as vécu, mais la perception que tu en a aujourd’hui, et ce que tu vas en faire”

En prenant l’habitude de mettre en discussion ses interprétations négatives, en suivant la séquence : Je vis l'”adversité”, je vérifie mon “interprétation” et ses “conséquences” puis je réfute cette “interprétation” en la remplaçant par une autre et je me “dynamise” en me mettant en action. Ce qui donne en résumé de séquence :

Adversité / Interprétation / Conséquences / Réfutation / Dynamisation.

Vous commencez la route dans l’apprentissage de l’optimisme. Vous voulez qu’on travaille ensemble sur ce sujet ?